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Léon XIV rappelle l’importance de l’exorcisme au sein de l’Église : un ministère délicat et toujours nécessaire de libération et de consolation

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Nous avons récemment vu que le cardinal Ernest Simoni Troshani (97 ans) – autrefois condamné à mort pour avoir célébré la messe – a participé le 25 octobre au pèlerinage Summorum Pontificum. Depuis le sanctuaire de l’autel de la Chaire, Son Éminence a alors prononcé la prière d’exorcisme du pape Léon XIII au sein même de la basilique Saint-Pierre de Rome, au Vatican. La prière à saint Michel est une prière d’exorcisme écrite le 13 octobre 1884 par le pape Léon XIII (1878-1903) à la suite d’une extase durant laquelle il aurait entendu Satan demander 100 ans à Jésus-Christ pour détruire l’Église catholique.

Le ministère de l’exorcisme remonte aux Évangiles, où Jésus est fréquemment montré chassant les démons, démontrant ainsi son autorité divine et l’avènement du Royaume de Dieu. Il transmet ce pouvoir à ses apôtres, comme le rapporte saint Marc, et ceux-ci poursuivent cette mission après la Résurrection, comme en témoignent les Actes des Apôtres. L’exorcisme a donc une base scripturaire solide, confirmée par la théologie catholique comme une part intégrante de la mission de l’Église. L’Ancien Testament, lui, mettait déjà en garde contre les pratiques occultes telles que la divination ou la nécromancie, qui ouvrent des brèches au démon et sont interdites par la Loi mosaïque.

Or, dans un message adressé au congrès international de l’AIE qui s’est tenu à Sacrofano près de Rome, du 15 au 20 septembre, le Pape Léon XIV a invité à accompagner les fidèles qui souffrent à cause du diable par des prières de libération et de consolation. L’évêque de Rome encourage tous les prêtres exerçant ce ministère aussi nécessaire que délicat. Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de la 15ième conférence de l’Association internationale des exorcistes, publié le 22 septembre 2025. ◼


« Parfois, je me dis qu’il y a peut-être des pays qui auraient besoin d’être exorcisés. Il y a des situations politiques qui auraient besoin d’être exorcisées aussi. » Abbé Antoine (exorciste exerçant au Québec)


➽ COMMUNIQUÉ DE PRESSE – XVe Conférence internationale de l’Association internationale des exorcistes

Fraterna Domus – Sacrofano (Rome), 15-20 septembre 2025

La 15e Conférence internationale de l’Association internationale des exorcistes (AIE) s’est tenue du 15 au 20 septembre 2025 au Centre de spiritualité « Fraterna Domus » à Sacrofano, près de Rome. Organisée tous les deux ans en alternance avec la conférence nationale, la Conférence internationale de l’AIE 2025 a réuni environ 300 prêtres exorcistes et auxiliaires exorcistes venus de tous les continents.

Lors de l’ouverture de la conférence, le Père Francesco Bamonte, vice-président de l’Association internationale des exorcistes et modérateur de l’événement, a lu le message de félicitations et la bénédiction apostolique adressés par le pape Léon XIV aux organisateurs, aux intervenants et à tous les participants. Le Saint-Père a exprimé sa reconnaissance envers les prêtres qui se consacrent au « ministère délicat et toujours nécessaire d’exorciste » et les a encouragés à « le vivre comme un ministère de libération et de consolation, en accompagnant par la prière et l’invocation de la présence efficace du Christ les fidèles véritablement possédés par le démon, afin que, par le sacrement de l’exorcisme, le Seigneur leur accorde la victoire sur Satan ».

Dans son discours d’ouverture, Mgr Karel Orlita, président de l’Association internationale des exorcistes et exorciste du diocèse de Brno (République tchèque), a rappelé la beauté de la communion ecclésiale au sein de laquelle s’inscrit le ministère d’exorciste, fermement enraciné dans l’Évangile. Ce ministère reflétait les moments d’échange, de partage et de fraternité vécus par les membres de l’Association durant la Conférence. Le président a souligné l’importance de ce ministère comme signe concret de l’amour de l’Église pour nos frères et sœurs souffrants. D’où l’importance de ce service, soutenu par son évêque et encouragé par la formation continue dispensée par l’Association internationale des exorcistes, en Italie et à l’étranger, à l’invitation des Conférences épiscopales. Mgr Orlita a ensuite rappelé l’approbation officielle des nouveaux statuts de l’AIE par le Dicastère pour le clergé le 25 mars 2025, signe de confirmation et d’encouragement pour la mission de l’Association, qui a récemment franchi le cap du millier de membres.

Dans sa présentation, Son Excellence Monseigneur Aurelio García Macías, Sous-secrétaire du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a abordé la question du Rituel des Exorcismes révisé, un projet auquel ont participé directement des membres de l’AIE. De nombreux points ont été traités, notamment : les types d’action diabolique extraordinaire ; le rôle de l’exorciste ; la richesse des signes ; et la correction des coquilles et erreurs du Rituel. L’ensemble de ces travaux a été entrepris dans une perspective d’amélioration partagée du rituel et en tenant compte de la centralité du Christ, car dans le rite, il est l’Église, et l’exorcisme est une ancienne célébration liturgique « in persona Christi ». L’importance de l’accompagnement par l’Église des fidèles souffrant aux mains du diable, et qui, dans la souffrance, participent eux-mêmes aux souffrances du Christ, était également au cœur de l’homélie prononcée par Son Éminence le cardinal Arthur Roche, préfet du Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, lors de la célébration eucharistique qu’il a présidée à la fin de la première journée de la Conférence.

À l’ouverture de la deuxième journée de la réunion, le père Francesco Bamonte a rendu hommage au père Gabriele Amorth, neuf ans jour pour jour après son décès. Le père Amorth était le principal fondateur et président de l’Association internationale des exorcistes, dont il a promu et organisé la première réunion en 1991 et la première conférence internationale en 1994. Cet hommage a été suivi d’une présentation de l’exorciste américain, le père John Szada. Également psychologue et psychothérapeute, le père Szada a abordé la question de la rencontre entre les professionnels de la santé mentale et le démoniaque. Il a souligné la complexité de la nature humaine chez la personne souffrante et insisté sur la nécessité d’un discernement qui, prenant en compte les symptômes psychologiques et spirituels, permette d’aboutir à une perspective unifiée, en s’appuyant également sur les critères diagnostiques modernes. D’où l’importance d’une ouverture d’esprit, d’éviter les diagnostics hâtifs, et de permettre à la foi de compléter les outils d’évaluation offerts par la science.

Dans sa présentation suivante, l’exorciste brésilien Mgr Rubens Miraglia Zani a abordé la question des prétendues « âmes errantes » qui se manifesteraient lors des exorcismes. Il a mis en garde contre tous les phénomènes spirituels qui contredisent la Révélation divine et la Doctrine. L’illusion démoniaque recourt également à des « manifestations spectrales » dont le but est d’empêcher de discerner correctement l’action extraordinaire du diable, en faisant croire que l’âme d’un défunt le possède. La croyance, empruntée au spiritisme, selon laquelle l’âme connaîtrait un état intermédiaire après la mort, comme une suspension du jugement divin, a été condamnée par un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 1979.

Le père Piermario Burgo, exorciste et canoniste de l’archidiocèse de Brindisi-Ostuni, ainsi que coordinateur du secrétariat italophone de l’AIE, a examiné l’œuvre majeure du théologien jésuite allemand Petrus Thyraeus (1546-1601) : Daemoniaci, hoc est De obsessis a spiritibus daemoniorum hominibus (1598). Le père Burgo a illustré les aspects doctrinaux et les perspectives phénoménologiques de ce qu’il a défini comme le premier manuel de pratique exorcistique des temps modernes, concluant et actualisant son exposé par une analyse des principales causes de l’asservissement au diable et de son action extraordinaire possible : le pacte, la médiumnité et l’appartenance à des groupes sectaires.

Le père Jean-Baptiste Vian, exorciste français et membre du conseil d’administration de l’AIE, a ouvert la troisième journée du congrès par une présentation sur certains aspects du vaudou et les éléments de discernement dans la pratique exorcistique. Après un aperçu du contenu de ce culte syncrétique d’origine africaine, pratiqué principalement en Haïti par les descendants d’esclaves africains déportés sur l’île, et dont les rites initiatiques sont profondément ancrés dans la réalité sociale, allant jusqu’à légitimer des causes politiques, le père Vian a souligné les implications dangereuses du vaudou. Ces dernières culminent dans des pratiques de magie, d’exorcisme, de soumission et de consécration aux esprits, c’est-à-dire aux démons, même de mineurs et d’enfants. Face à des situations de souffrance résultant de pratiques vaudoues, les exorcistes sont également appelés à l’écoute, guidant les patients vers la miséricorde et la grâce divines.

À l’occasion de la conférence, Son Excellence Guy de Kérimel, archevêque de Toulouse, a présenté l’ouvrage “Protection délivrance guérison – Célébrations et prières”. Mgr de Kérimel a souligné qu’en France aussi, de plus en plus de personnes se tournent vers les praticiens de l’occultisme. Ce livre, fruit du travail conjoint du Bureau national des exorcistes français et du SNPLS (Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle), se propose comme un outil utile pour les exorcistes et pour tous les fidèles qui ont à cœur la communauté chrétienne et sa croissance spirituelle, dans le but d’endiguer et de combattre cette mentalité magique qui engendre des erreurs chez le peuple de Dieu. En outre, il s’inscrit dans la perspective de la pastorale de l’exorcisme qui, dépassant son domaine de service spécifique, contribue à indiquer l’horizon de la foi.

Le père Marcello Lanza, exorciste du diocèse d’Acerra et coordinateur des exorcistes en Campanie, a présenté un exposé détaillé sur les aspects phénoménologiques du ministère de l’exorciste. Cet exposé, centré sur la pratique de l’exorcisme, s’appuyait sur des références précises et concrètes tirées de l’expérience personnelle du conférencier. Il a également inscrit la phénoménologie, entendue comme une théologie de l’expérience, dans un cadre doctrinal et spirituel, afin de prévenir toute marginalisation théologique du ministère de l’exorciste.

Son Excellence Monseigneur Renato Tarantelli, évêque auxiliaire et vicaire du diocèse de Rome, a également assisté à la conférence de l’après-midi, exprimant sa profonde préoccupation pour le ministère et transmettant les salutations de Son Éminence le cardinal Baldo Reina, vicaire de Sa Sainteté pour le diocèse de Rome.

La quatrième journée de la conférence a débuté par une présentation du Frère Benigno Palilla, exorciste de l’archidiocèse de Palerme et coordinateur des exorcistes de Sicile. Le Frère Benigno a abordé le dialogue entre science et foi en matière d’exorcisme, en explorant les thèmes développés dans un ouvrage récent. Sa présentation a mis l’accent sur l’importance de la contribution des experts en médecine, psychiatrie et psychologie au discernement. Cette contribution repose sur une approche épistémologiquement rigoureuse et sur la prise en compte de la dimension surnaturelle, comme l’a expliqué le Dr Salvatore Devy Franzino, gynécologue et collaborateur de longue date du Frère Benigno, lors de sa présentation suivante. Il a illustré le travail du centre de consultation de l’équipe de Palerme, caractérisé par une collaboration entre experts scientifiques et prêtres, où la phase de discernement de chaque cas repose sur des critères diagnostiques rigoureux. Bien entendu, comme le précisent les directives du Ministère de l’Exorcisme, la certitude morale quant à la présence de l’action extraordinaire du Malin revient toujours au prêtre exorciste.

La célébration eucharistique qui a suivi les travaux du matin était présidée par Son Éminence le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État de Sa Sainteté, qui, dans son homélie, a rappelé que servir dans l’Église est un don qu’il faut préserver et renouveler dans l’humilité. Le prêtre exorciste œuvre avec ce don, qui appartient au Christ et à l’Église.

L’intervention du père Francesco Bamonte, exorciste du diocèse de Rome, a porté sur les méfaits pastoraux de la parapsychologie. La nature humaine en général, et l’esprit humain en particulier, sont incapables de transcender leurs limites de créatures. L’humanité, a souligné le conférencier, ne peut transcender ces limites que sous l’influence de Dieu ou du diable. Les actions de ce dernier ont toujours une finalité destructrice, même si celle-ci n’est pas immédiatement apparente. La parapsychologie, dépourvue de tout fondement scientifique, prétend expliquer les phénomènes dits « paranormaux » par ses interprétations « rationalistes ». Or, il s’agit précisément des phénomènes invoqués par les exorcistes ou décrits par les mystiques chrétiens. En accordant du crédit aux affirmations infondées de la parapsychologie, plusieurs prêtres ont laissé de nombreuses situations graves sans solution, abandonnant à leur sort des personnes ayant besoin d’un exorciste, voire les confiant, dans certains cas, à de prétendus paragnostiques, qui étaient parfois de simples psychologues, mais parfois – comme cela a été confirmé – même des médiums. Cette attitude a entraîné, dans divers pays, de graves préjudices pastoraux pour les fidèles qui, pris dans des phénomènes extraordinaires d’origine diabolique, avaient besoin de l’assistance du ministère de l’exorcisme, dont ils ont été injustement privés parce que ce qu’ils vivaient était attribué à des facteurs purement naturels, alors qu’en réalité ce n’était pas le cas.

La dernière journée de travail a débuté par une présentation du père Andrés Esteban López Ruiz, exorciste mexicain, qui a abordé le phénomène du New Age et son impact néfaste sur la société postmoderne. Mouvement spirituel syncrétique, le New Age puise dans la théosophie, l’ésotérisme et le néo-gnosticisme, proposant un système de croyances ouvert où l’humanité et le cosmos sont appréhendés dans une vision holistique et relativiste. Il transcende clairement la morale chrétienne, avec les conséquences néfastes que cela implique.

Fra Mauro Billetta, exorciste, psychologue et psychothérapeute né à Palerme, a proposé, d’un point de vue à la fois pastoral et scientifique, l’utilité de l’analyse différentielle pour distinguer avec justesse les pathologies des manifestations démoniaques exceptionnelles. L’exemple le plus frappant est celui de ce que l’on appelle l’obsession diabolique, dont les symptômes ressemblent fortement à ceux des troubles obsessionnels-compulsifs. Cette approche diagnostique est appliquée quotidiennement par l’équipe susmentionnée, coordonnée par Fra Benigno Palilla, et conjugue avec succès un esprit de charité au service des personnes souffrantes et une perspective anthropologique rigoureuse et impartiale.

La conférence internationale s’est conclue par l’intervention de la chercheuse Beatrice Ugolini, criminologue et consultante pour le Groupe de recherche et d’information socio-religieux (GRIS). Elle a illustré avec concision le lien entre néo-occultisme et intelligence artificielle, soulignant comment cette dernière, présente en ligne, facilite notamment l’émergence de nouveaux outils magico-opérationnels, le développement de techniques divinatoires inédites grâce à des algorithmes permettant la collecte de données personnelles, et même de nouvelles formes de nécromancie et de communication avec les morts. Tout cela relève de ce que l’intervenante a nommé la « magie du chaos », une nouvelle approche des pratiques occultes, détachée des catégories traditionnelles de magie et plus ouverte, grâce aux technologies modernes, à la créativité et à l’expérimentation individuelle. [ANSA]

La célébration eucharistique du dernier jour du congrès a été présidée par le secrétaire du Dicastère pour le clergé, S.E. Mgr Andrés Gabriel Ferrada Moreira, qui a exprimé la gratitude du Dicastère envers la mission de l’Association internationale des exorcistes, pour le service rendu quotidiennement dans le partage fraternel de ses membres au profit de ceux qui sont tourmentés par l’œuvre du Malin. ◼


« La fumée de Satan s’est infiltrée dans le temple de Dieu par une fissure. Il règne le doute, l’incertitude, les problèmes, l’agitation, l’insatisfaction, la confrontation. Nous ne faisons plus confiance à l’Église ; nous faisons confiance au premier prophète profane venu, publié dans un journal ou issu d’un mouvement social, que nous poursuivons en lui demandant s’il détient la formule du vrai bonheur. Et nous ne réalisons pas que nous en sommes déjà les maîtres et les enseignants. Le doute a envahi nos consciences, et il est entré par des fenêtres qui auraient dû être ouvertes à la lumière. » Homélie de Paul VI, le 29 juin 1972

The Ritual : L’Exorcisme d’Emma Schmidt ou Le rituel au Québec (The Ritual) est un film d’horreur américain réalisé par David Midell et sorti le 6 juin 2025. Inspiré de l’histoire vraie d’Emma Schmidt exorcisée en 1928, le film suit les prêtres Theophilus Riesinger (Al Pacino) et Joseph Steiger (Dan Stevens) qui tentent de mettre de côté leurs différends pour sauver Emma Schmidt (Abigail Cowen), une jeune femme prétendument possédée, grâce à une série d’exorcismes.

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29 octobre 2025

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En tant qu’auteur et chroniqueur indépendant, Guy Boulianne est membre du réseau d’auteurs et d’éditeurs AuthorsDen et de la Nonfiction Authors Association (NFAA) aux États-Unis. Il adhère à la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes (FJI).

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